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DIEU DORT - Toile 05/10
DIEU DORT - Toile 05/10
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WEST INTERIEUR,
NIXAMER ARTWORK 2025 ®
Dans de nombreuses traditions spirituelles et philosophiques, l’Ouest symbolise bien plus
qu’un point cardinal : il représente le monde invisible, l’au-delà, la fin d’un cycle et le seuil
d’un autre. Dans cette série, j’entoure systématiquement le mot “WEST”, comme on tracerait un cercle autour d’un rêve, d’un secret, ou d’un passage intérieur. Ce n’est pas une fuite du monde que je peins, mais une quête d’orientation existentielle. L’ouest devient ici une direction intérieure, un territoire émotionnel que l’on tente d’atteindre. Chaque toile agit comme une carte mentale, un repère dans ce labyrinthe intime. Les visages que je représente, bruts, expressifs, souvent déformés, sont les masques de cette recherche : ils crient, pleurent, se taisent, s’interrogent. Ils traduisent cette tension humaine constante entre l’être et l’image de soi, entre ce que l’on ressent et ce que l’on donne à voir. Ce sont des personnalités, parfois multiples, parfois fracturées Les mots, eux, sont tantôt affirmés, tantôt barrés. Ils vacillent entre certitudes et doutes. Il ne s’agit pas ici de dénoncer, mais plutôt de cartographier une périphérie intérieure, un endroit où les émotions débordent du cadre rationnel. Le langage visuel est volontairement brut, presque enfantin, pour laisser parler l’instinct, l’urgence, l’émotion. Ce que je cherche à peindre n’est pas “beau”, c’est vrai, ou du moins viscéral.
DIEU DORT, LES HOMMES CRIENT
« Dieu dort, les hommes crient » : une vérité lancée avec violence, aussitôt barrée, remise en question. Ici, le doute n’est pas un défaut, mais un moteur. Que se passe-t-il quand le sens se retire, quand la foi vacille ? La toile ne répond pas, elle interroge. Le visage au centre, brut, expressif, presque grotesque, saigne d’un rouge vif. Il regarde, crie peut-être, ou se tait avec fracas. C’est une figure de tension intérieure, un masque à la fois familier et inquiétant. Le mot “WEST”, encerclé dans une liste de directions, revient comme un fil rouge dans la série. Il ne désigne pas un lieu, mais une orientation existentielle. L’Ouest devient ici un espace symbolique, un horizon intérieur à atteindre, un seuil entre visible et invisible. Ce n’est pas une géographie, c’est une émotion. Le tableau ne montre pas une fuite, mais une quête de repères dans un monde flou. Le chiffre 5, simplement présent en fond, marque l’ordre de cette toile dans une série de dix. Il n’est pas décoratif, mais structurel : chaque oeuvre devient une étape dans une cartographie mentale où l’artiste avance à tâtons, de toile en toile, comme on traverse un labyrinthe intérieur. Le style est brut, immédiat, presque enfantin par moments – mais jamais naïf. Les couches se superposent, les mots sont griffonnés, les formes hésitent. On sent l’urgence de dire, de montrer, de traduire ce qui échappe à la logique. Ce tableau ne cherche pas à plaire : il cherche à percer. À percer le silence, l’indifférence, les apparences. C’est un cri. Un repère. Une brèche.
DIEU DORT LES HOMMES CRIENT,
Série WEST INTERIEUR
Acrylique, feutre, collage sur toile
NIXAMER Artwork & Clothes
Série numéroté 05/10,
Taille : 80 x 100 cm
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