Passer aux informations produits
1 de 1

Ma boutique

BOYS DON'T CRY - Toile 09/10

BOYS DON'T CRY - Toile 09/10

Prix habituel €800,00 EUR
Prix habituel Prix promotionnel €800,00 EUR
Promotion Épuisé
Taxes incluses.
Quantité

WEST INTERIEUR,
NIXAMER ARTWORK 2025 ®


Dans de nombreuses traditions spirituelles et philosophiques, l’Ouest symbolise bien plus
qu’un point cardinal : il représente le monde invisible, l’au-delà, la fin d’un cycle et le seuil
d’un autre. Dans cette série, j’entoure systématiquement le mot “WEST”, comme on tracerait un cercle autour d’un rêve, d’un secret, ou d’un passage intérieur. Ce n’est pas une fuite du monde que je peins, mais une quête d’orientation existentielle. L’ouest devient ici une direction intérieure, un territoire émotionnel que l’on tente d’atteindre. Chaque toile agit comme une carte mentale, un repère dans ce labyrinthe intime. Les visages que je représente, bruts, expressifs, souvent déformés, sont les masques de cette recherche : ils crient, pleurent, se taisent, s’interrogent. Ils traduisent cette tension humaine constante entre l’être et l’image de soi, entre ce que l’on ressent et ce que l’on donne à voir. Ce sont des personnalités, parfois multiples, parfois fracturées Les mots, eux, sont tantôt affirmés, tantôt barrés. Ils vacillent entre certitudes et doutes. Il ne s’agit pas ici de dénoncer, mais plutôt de cartographier une périphérie intérieure, un endroit où les émotions débordent du cadre rationnel. Le langage visuel est volontairement brut, presque enfantin, pour laisser parler l’instinct, l’urgence, l’émotion. Ce que je cherche à peindre n’est pas “beau”, c’est vrai, ou du moins viscéral.

 

BOYS DON’T CRY


Ce tableau aborde la fragilité masculine, celle qu’on cache, celle qu’on tait. « Boys don’t cry » : la phrase est connue, culturelle, presque automatique. Elle résume une injonction transmise dès l’enfance. Ne pas pleurer. Ne pas flancher. Être dur, solide, même quand ça brûle à l’intérieur. Ici, l’artiste ne la répète pas, il l’interroge. Il la trace à la craie, comme un souvenir d’école, mais la toile elle-même pleure. Les coulures blanches en bas, comme des larmes épaisses, disent tout ce que les mots retiennent. La silhouette abstraite, en orange, est floue, effacée, presque fantomatique. Elle n’a ni visage, ni genre défini, comme une figure désincarnée de ce que l’on attend des garçons. C’est une forme bloquée, contenue, pressée de l’intérieur. Le fond bleu profond est griffonné, saturé de signes, comme un mur de pensées retenues, de tensions invisibles. Et comme dans chaque oeuvre de la série, le mot “WEST” est entouré. Encore une fois, ce n’est pas une direction géographique, mais une boussole intérieure, un appel à se recentrer. Ici, c’est peut-être le chemin vers une émotion légitime, vers l’acceptation de sa propre vulnérabilité. Cette oeuvre ne dénonce pas. Elle expose. Elle laisse apparaître ce qu’on préfère souvent cacher : la douleur des garçons, la solitude des hommes, la peur d’être faible.


LE VISAGE PARLE EN COULEUR
INVISIBLE, Série WEST INTERIEUR


Acrylique, feutre, collage sur toile
NIXAMER Artwork & Clothes
Série numéroté 09/10,
Taille : 80 x 80 cm

Afficher tous les détails